vendredi

Chantions sous la pluie !


Pascal Giroud


Pascal Giroud, un peintre talentueux de Sisteron, un paysagiste dans l'esprit d'un Camille Corot.

Au plaisir !



Faute de temps, ce blog est momentanément et grandement suspendu. Grand merci aux quelques 5700 visites de ce mois de novembre 2012. Si, dorénavant, il n'y aura plus guère de nouveaux articles, ceux déjà existants seront toujours actualisés au fil des informations ; il vous suffira de musarder dans les liens à droite, notamment pour connaître les nouvelles sorties en librairie. Par ailleurs, ma curiosité naturelle me portant volontiers vers de nouvelles expériences en matière d'écriture (contrats avec avances sur droits pour l'édition, piges pour la presse ou forfaits selon la charte des auteurs pour les ateliers d'écriture et rencontres), je suis ouvert aux propositions éditoriales, quel qu'en soit le support ( livre, presse écrite, radio, audio-visuel, média ), notamment dans le romanesque, le roman d'espionnage, les ouvrages historiques sur le monde entrepreneurial, l'univers maritime, les arts visuels, la peinture, la chanson à texte, la nature, la botanique, la gastronomie, carnet de voyage, etc... Particulièrement friand d'une expérience de travail comme nègre littéraire, entre autres dans le domaine des biographies de célébrités, je suis aussi ouvert à toute proposition éditoriale en la matière. A vos plumes ?
Toile de l'isérien Arcabas.

Normandises


Sortie le 17 décembre 2012 de Normandises- Savoureuses expressions normandes, texte de Roger Jouet, dessin de Miniac, OREP.
Dans l'esprit des fameux Bretonnismes illustrés par le dessinateur de presse Nono, livres bien connus de nos voisins bretons, ce petit ouvrage d'humour décline les savoureuses expressions, dictons et proverbes normands, dans le contexte quotidien, au fil de la vie, de la naissance au mariage, des amours aux élections. Concocté à l'automne par l'historien et universitaire Roger Jouet au texte, puis par votre serviteur au dessin, ce livre d'éditeur, festif et malicieux, est une occasion ludique et illustrée de découvrir ou de redécouvrir la richesse du parler normand. Ce fut aussi un plaisir pour l'historien d'évoquer avec bonheur le souvenir des siens au détour de la transcription de scènes et d'anecdotes et, pour ma part, un pur exercice de style pour répondre au mieux aux désirs éditoriaux en matière visuelle. Cela donne un livre d'une élégante blancheur, d'une sobre maquette et d'un graphisme dans l'esprit des illustrateurs elliptiques des années 50.
"Savez-vous ce qu’est « un pouchain de haie » [poussin de haie] ? Votre épouse est-elle « mougearde » [dépensière] ? Votre voisin, corpulent, est « à plleine écalle » [à pleine écaille], mais vous le soupçonnez d’être « franc comme un hart de seû » [franc comme un lien de fagot en bois de sureau]. Vos relations avec lui pourraient bien « tourner en beurre de bique [de chèvre] ». Quant à sa femme, elle a « de la flleu sû la goule » [de la farine sur le visage], et les mauvaises langues disent qu’« e’ tient mûs sû l’dos qu’une faucile » [elle tient mieux sur le dos qu’une faucille]. Mais, comme on dit « l’auge est faite pou’ l’cochon »…
(Patrimoine Normand n° 84, hiver 2012-2013.) Ce sont des dizaines d’expressions de ce genre que recense ce petit livre, en les traduisant et en les commentant avec humour. Certaines ne sont plus guère usitées, et c’est dommage, car toutes témoignent de cette finesse d’observation, de ce sens du mot juste, de cet esprit à la fois caustique et gaillard qui caractérisait les Normands d’hier. Et puis il y a cette langue, ce patois, plein de saveur et d’images, dont on espère qu’il ne disparaîtra jamais complètement.
Ayant grandi près de parents chez lesquels le « normand » n’était jamais très loin, ayant vécu au cœur d’une région pleinement rurale et à l’écoute de ses habitants, Roger Jouet nous restitue toutes ces savoureuses expressions, ces « normandises » dont il est lui-même si friand. À déguster sans modération, d’autant plus que les dessins de Miniac ajoutent au charme de cette promenade dans les terroirs normands d’hier, et un peu d’aujourd’hui !"
" Bien que je me sois toujours exprimé en français, le patois normand a dès l'enfance fait partie de mon environnement familier. Mes parents, s'ils s'appliquaient à « bien parler » depuis qu'ils étaient devenus citadins (ils disaient « villois »), émaillaient constamment leurs propos de mots et d'expressions en pur normand, bien qu'ils fussent souvent persuadés du contraire. Ce sont eux qui, sans l'avoir recherché, m'ont donné le goût de notre vieux parler. J'ai ainsi au fil des années entendu et noté bien des expressions qui m' apparaissaient comme autant de perles qu'il fallait sauver à tout prix de l'oubli dans lequel elles risquaient de sombrer. Je les ai choisies essentiellement pour leur saveur, leur couleur, leur force d'expression, leur originalité. Je n'ai donc pas visé l'exhaustivité, mais plutôt le pittoresque, et, dans toute la mesure du possible, les expressions spécifiquement normandes. J'ai donc transcrit les mots de façon à les rendre lisibles par un lecteur non spécialiste. Puisse cette modeste contribution, rehaussée des talentueux dessins de Miniac, redonner vie à quelques-unes de ces belles expressions normandes, à travers lesquelles s'exprimaient l'esprit sarcastique, l'humour, mais aussi la sagesse de nos anciens. " Roger JOUET
Normandises- Savoureuses expressions normandes, texte de Roger Jouet, dessin de Miniac, OREP, décembre 2012. format : 200x200 mm, 80 pages, isbn : 978-2-8151-0138-7, Couverture souple, Dos carré, collé, cousu. 13,20 €.
Entre 13 h 30 et 14 h chaque jour, Gaétan Spagnol de France Bleu a reçu les auteurs Jouet et Miniac dans son émission quotidienne Vivre en Normandie, du lundi 21 au vendredi 25 janvier 2013. ROGER JOUET : Agrégé d'histoire depuis 1967. maître de conférences à l'université de Caen, en histoire du Moyen Âge (1969-1992 et 1997-2002), délégué à la mémoire et à l'information historique au ministère des Anciens combattants de 1992 à 1997, conseiller régional de Basse-Normandie de 1986 à 1992, le manchois Roger Jouet est un écrivain amoureux de l'histoire de la Normandie. En 2010, il reçoit le prix littéraire du Cotentin pour « l'ensemble de son œuvre »
Bibliographie de Roger Jouet : *La Résistance à l'occupation anglaise en Basse-Normandie (1417-1450), Cahiers des Annales de Normandie, Caen, 1969. *Et la Normandie devint française, Paris, éd. Mazarine, 1983, réédité en 2004 chez Orep. *Normands, Histoires d'ici et nouvelles d'ailleurs, Orep, 2004. *Histoire de la Normandie des origines à nos jours, (en coll. avec Claude Quétel), Larousse, 2005. *Écrivains de (et en) Normandie, Orep, 2009 (prix littéraire du Cotentin 2010). *Histoire de la Normandie (en collaboration avec Claude Quétel), réédité avec une nouvelle iconographie chez Orep, 2009. *Onze siècles de Normandie et de Normands, vol. 1, Orep, 2010. *Entre rêve et ruralité (nouvelles), éd. Le Vistemboir, 2010. *Onze siècles de Normandie et de Normands, vol. 2, Orep, 2011.
025 Normandises Numéro 2, un ouvrage signé Roger Jouet avec des illustrations de Jean-François Miniac, aux éditions OREP. Chronique de Michel Giard sur France Bleu Nord-Cotentin, le samedi 18 janvier 2014 : Roger Jouet récidive et nous sert la rincette et le gloria de ses savoureuses expressions normandes. Les gens des fermes, les traditions profanes ou religieuses sont autant de thèmes qui mettent l’auteur en appétit. A table, nous dit-il, sans doute parce que le premier volume avait un goût de revenez-y, un goût de trop petit ! Chacun s’installe en sortant son couteau car il faut toujours avoir son couteau sur soi ; on ne va pas couper du bois sans sa hache. Les gros mangeurs, à l’estomac rebondi et proéminent vous diront qu’un gamin avec ses sabots y tiendrait et qu’une oie pourrait y voler. La soupe, les gens de la campagne la préfèrent bien épaisse, avec des yeux dedans. Pas une soupe d’aveugle, non une soupe à mâchon. Le comble de la pauvreté pousse à dire : être maître de sa soupe seulement quand on l’a dans le ventre. Si la teurgoule est très populaire dans le Bessin et le Pays d’Auge, son apparition dans la Manche et l’Orne est plus récente, ce qui ne nous empêchera pas de chanter la ritournelle d’Arthur Marie, le caennais : Pour s’emplir la goule, i faut d’la teurgoule, i faut d’la falue itou, ch’est ça qui fait bère un coup ! La qualité de la table dans une ferme, si vous ne la connaissez pas, il faut regarder le chien de la maison ; s’il est bien gras, la table de la maison est bonne ! Des normands qui vont souvent à l’église, on dit dans le bocage qu’ils sont égllisiers. Chacun honore son saint, comme il peut ; du reste, il n’est pas de saint si petit qui ne veuille son autel. Dans le Cotentin, on célèbre la Sainte-Echelle qui vous conduit tout droit au paradis. La fête patronale est finie quand le saint est remuchi. La procession est terminée et le saint a retrouvé sa niche. Sans être des galope-chopines, sans boire comme des sonneurs de cloches, nous allons lever notre moque de cidre à la santé de cet excellent livre. Le livre NORMANDISES est présent : * Réseau des bibliothèques de Blangy - Pont-L'évêque Intercom, bibliothèque du Breuil-en-Auge ( Côte N 944.2 JOU).

samedi

Bienvenue dans l'univers de Jacques Tati


Quel lien entre la flegmatique silhouette de Jacques Tati et la plume d'André Franquin récemment achetée rue Soufflot à Paris ? Un livre à quatre mains à paraitre en octobre 2013 aux éditions de Borée. Je profite de cette signature imminente pour remercier l'éditeur de sa confiance renouvelée -ce d'autant que j'aborde un nouveau genre- et naturellement pour remercier mon talentueux et complice co-auteur. Du bonheur en perspective !

mardi

Amiante, chronique d'un crime social


Quand les dessinateurs se font acteurs sociaux, cela donne la BD Amiante, chronique d'un crime social , une BD qui eut les honneurs du quotidien "Le Monde" en 2006. Dans son édition du 21 juin de cette année-là, le journal du soir publiait un article saluant cette parution : "Quelques coups de crayon valent parfois mieux qu’une longue démonstration : la bande dessinée Amiante, chronique d’un crime social, en fait la démonstration, en réussissant l’évocation, à la fois sensible et documentée, du plus important scandale de santé publique du siècle dernier". "Amiante, chronique d'un crime social" se compose de recueils de témoignages de victimes, entrecoupés d'informations sur les dangers de l'amiante et sur les politiques de désamiantage -ou d'absence de désamiantage. Ce collectif auquel j'ai contribué comme dessinateur reçut en son temps, en janvier 2006, un Prix au salon international de la BD d'Angoulême, le Prix Tournesol de la bande dessinée écologique et citoyenne, un prix décerné par les Verts. Saluons ainsi l'heureuse initiative des scénaristes Kristian Dikeuss, de Septième Choc, et Albert Dandrov. Il serait heureux, au vu de l'évanouissement de l'éditeur et concepteur initial, 7ème Choc, que cet album collectif et résolument militant puisse trouver un nouvel éditeur digne de ce nom, notamment d'une déontologie personnelle et éditoriale en adéquation avec les idéaux défendus par l'ANDEVA depuis des années. Avoir publié des livres pour le compte de telle ou telle honorable association ne saurait faire illusion. Qu'Albert Dandrov, l'un des initiateurs du projet, soit remercié à cette occasion, notamment pour sa probité et son sens de la solidarité entre auteurs. PRATIQUE : L'Association Nationale de Défense des Victimes de l'Amiante est située au 8 rue Charles Pathé, 94300 VINCENNES. Tél. 01.41.93.73.87 - Fax 01.43.74.48.12 E-Mail : andeva@wanadoo.fr Permanence téléphonique : Du lundi au vendredi de 9h à 11h30 et de 13h30 à 16h30 (prendre rendez-vous avant de venir à l’association)
Amiante, chronique d'un crime social, d'Albert Drandov, Kristian Dikeuss, Pauline Casters, Fred Coicault, Miniac et Kriss Mirror, Septième Choc éditions, 2005. Pratique : SEPTIEME CHOC, édition de livres, (440 111 615 R.C.S. VERSAILLES) 37, Rue Paul Doumer, 78540 Vernouillet.

vendredi

Bernard Delettre (1937-), peintre


Peintre français né en 1937, l'artiste ancré à Honfleur a peint nombre de paysages sur le motif, notamment le vieux port honfleurais où il plantait autrefois sa toile, des portraits comme des natures mortes. Son réalisme est sensible, direct, impressionniste. Peintre alors renommé en Normandie et au-delà, Delettre apporte son soutien au jeune peintre Jean-Claude Quinette (1956-) lors de sa première exposition à Pont-L'Evêque en 1981. Le journaliste Thierry Leprévost consacre un article à Delettre dans le trimestriel Patrimoine Normand à l'automne 1995. Le peintre réside aujourd'hui à Saint-Hymer, dans le Calvados.
Les meules de foin, un Delettre daté de 1982.
Le chemin de Gassart à Saint-Hymer, un Delettre de 1986.

dimanche

Matchabulles


Un matchabulles vigneusien avec l'excellent illustrateur-jeunesse Luc Turlan.

mercredi

Palais des Congrès de Caen, 4 octobre 2012

dimanche

lundi

Gribouille, tome 2

Gribouille et le fantôme, OREP, 2013.

dimanche

Cul des belles


L'excellent Olivier Boiscommun en pleine action sur le Quiquenbulles( cliché de Lucien Rollin). Son magnifique coup de patte et sa gentillesse furent toujours disponible jusqu'à plus d'heure, pour le plus grand plaisir des petites têtes blondes.
Daniel Fuschs, toujours impérial.
L'atelier de Miss P., aidée de ses efficaces bénèvoles, fut un succès avec 600 masques créés pour les enfants au cours du week-end. Ajoutés aux plus de 80 bambins accueillis sur les deux jours par la halte-garderie, aux 250 jeunes auditeurs du vendredi des contes du passionnant Michel Pomerantz, aux probables 500 spectateurs du Quiquenbulles, cette édition 2012 double pour le moins l'afflux habituel de l'espace-jeunesse.
Outre l'expérience annuelle de se replonger de façon décalée et goguenarde dans le petit univers de la BD aux codes, conversations et habitudes immuables, cette édition fut l'occasion de retrouver amis et connaissances, ( grand merci à Didier David de son attentiona et sa visite inopinée sur le Quiquenbulle ),mais aussi le plaisir de découvrir de nouvelles têtes, tel l'excellent Patrick Bobe, universitaire à Rennes I, d'une urbaine conversation. Un grand merci à Olivier, Michel, Pauline, Didier et tous les bénèvoles !

jeudi

Depuis que j'ai vu la Semaine de Suzette !


Pour les personnes intéressées par la revue La Semaine de Suzette, je cède à l'unité ou par lot des exemplaires de ce magazine. Je dispose d'un millier de numéros, courant de 1925 à 1959, soit l'équivalent de 20 ans de parution sur la période en question de 34 ans. Dans ces numéros de la semaine de Suzette, vous découvrirez le normand Lortac, l'excellent Alain d'Orange, Georges Pichard avant ses Paulette, Jean-Claude Forest avant Barbarella, Julio Ribera et tant d'autres, sans oublier la star de la revue, Bécassine, de Pinchon. 1 numéro de la Semaine de Suzette : 1,80 euros. 10 numéros de la Semaine de Suzette : 15 euros. 100 numéros de la Semaine de Suzette : 130 euros. N'hésitez pas à me contacter, car, comme le chante le kitchissime Dany Brillant, "Depuis que j'ai vu Suzette, Je perds la raison !".
La Semaine de Suzette est une revue enfantine pour filles, publiée de 1905 à 1960, célèbre pour avoir fait apparaître le personnage de Bécassine. Éditée par les éditions Gautier-Languereau, elle paraît sous la forme d'une revue hebdomadaire ( La Semaine de Suzette, dont le premier numéro sort le 2 février 1905 et le dernier (no 144) le 25 août 1960 ) et d'albums reliés de la revue, semestriels jusqu'en 1950, ensuite quadrimestriels, puis trimestriels. Des livres reprenant chacun une histoire complète ayant paru dans la revue sont publiés sous le titre Bibliothèque de Suzette de 1919 à 1958. La Semaine de Suzette est particulièrement célèbre pour ses illustrateurs dont René Follet, Maggie Salcedo ou Henri de Sta.(Soucre : wikipédia.)

samedi

Alain Thévenin et ses machines !


Alain Thevenin, collectionneur de machines à écrire, est recherché pour participer à un projet universitaire à Clermont-Ferrand : "Nous aurions tellement aimé le rencontrer pour partager les mêmes ambitions. Nous entamons la dernière année pour mettre en ligne diverses vidéos de machines sur http://www.europeana.eu/portal/" indique Sabine, ma correspondante. Le projet thinkMotion, bibliothèque numérique européenne de machines et mécanismes a une durée de 3 ans (juin 2010 - juin 2013). Ce projet européen a pour objectif de contribuer à créer la plus grande bibliothèque numérique libre au monde sur le thème des machines et mécanismes, dans le cadre de la bibliothèque numérique en ligne gratuite européenne Europeana, créée en novembre 2008. C'est un enjeu fort pour l’Europe en terme de rayonnement culturel et scientifique. Si Alain Thevenin a l'occasion de passer dans le Puy de Dôme pour l'exposition de ses machines, il serait le bienvenu dans cette école d'ingénieur. Institut Français de Mécanique Avancée Campus de Clermont-Ferrand / Les Cézeaux BP 265 63175 Aubière Cedex - France

Thierry Bruet expose à Luxembourg


Cet automne 2012, venez retrouver, voire découvrir, les oeuvres du peintre contemporain Thierry Bruet au Luxembourg. Fruit de trois décennies de travail, cette oeuvre magistrale, parfois décorative, parfois mondaine mais le plus souvent sarcastique, allie une mordante figuration du monde actuel à une couleur lumineuse, voire clinquante. Elle témoigne aussi d'une somptueuse maîtrise technique propre aux maîtres anciens ayant marqué l'histoire de la peinture à l'huile. Un plaisir des yeux et de l'esprit dans la grande tradition picturale européenne. Pratique : Culture Inside Gallery, 8, rue Notre-Dame, 2240 Luxembourg, LUXEMBOURG.

Cathy